Un commerce équitable pour le thé

Le thé fait l’objet d’un commerce et d’une consommation intenses, hier comme aujourd’hui. Les fournisseurs ? Les petits producteurs de thé en Asie et en Afrique. Oxfam Fair Trade travaille avec des coopératives qui réunissent ces producteurs.

Le thé est connu pour ses vertus apaisantes, mais la cueillette du thé est un travail harassant et la colère gronde dans le secteur. Notamment à cause des monopoles : le secteur mondial du thé est contrôlé à 85 % par sept grandes entreprises. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond ?

Concentration des pouvoirs dans le secteur du thé

Le secteur du thé est l’exemple par excellence d’une chaîne commerciale dominée par une poignée de grands acteurs qui font la pluie et le beau temps. 85% de la production mondiale est entre les mains de sept entreprises agroalimentaires, dont Unilever (Lipton), Associated British Foods (Twinings) et Sara Lee (Pickwick) sont probablement les plus connues.

Avec les ouvrier.e.s des plantations, souvent très mal payés pour leur dur labeur, les producteurs et productrices de thé à petite échelle sont le maillon le plus faible de toute la chaîne commerciale. Ils et elles sont durement impactés par les monopoles et les prix souvent injustes pratiqués par les acheteurs et les grands transformateurs. Les tarifs d’exportation et d’importation sont également problématiques pour les petits producteurs. Et il ne leur reste souvent quasiment plus rien au bout du compte.

Comment Oxfam agit pour un secteur du thé (plus) durable ? 

Comment faire face aux dérives écologiques dues à la monoculture, à la pauvreté, aux risques sanitaires, aux mauvaises conditions de travail dans les grandes plantations et au travail des enfants ? En faisant le choix des coopératives et de l’agroécologie, par exemple !

  • Nous travaillons avec des coopératives regroupant divers petits agriculteurs, que nous soutenons. En s’unissant, ils ont davantage de poids et de pouvoir de décision sur le marché.
  • L’agroécologie est un mode d’agriculture sans additifs chimiques et où la (bio)diversité est primordiale. Les théiers poussent souvent dans des zones boisées et côtoient d’autres plantations vivrières et d’autres variétés d’arbres. C’est bénéfique pour l’environnement mais aussi pour l’agriculteur qui, grâce à la diversification des cultures, ne dépend pas uniquement d’une seule source de revenus.