Le café Fairtrade aide des communautés entières en Tanzanie
Kagera Co-operative Union, ou KCU, est un groupement de coopératives de café de la région qui entoure le lac Victoria. Plus de 100 000 familles de producteurs vendent par ce biais leur café Fairtrade de Tanzanie.
Le système Fair trade donne à ces communautés la possibilité d’investir dans des projets qui profitent à chacun. Par exemple, des hôpitaux de campagne, des écoles et des routes en meilleur état. Ce progrès motive les producteurs de café de KCU à rester loyaux à cette grande coopération.
La transformation du café aux mains des producteurs
Les cultivateurs de la coopérative de Tanzanie KCU produisent du café robusta, bio ou non. Une partie de ce café est transformée sur place en café soluble, dans l’usine TANICA, qui est pour plus de la moitié aux mains des membres de la KCU. Cela signifie déjà une augmentation des bénéfices dans le pays d’origine.
TANICA vend dans son propre pays une partie de ce café soluble certifié Fairtrade, mais la majorité part à l’étranger. Le café soluble Oxfam Fair Trade provient directement de cette usine tanzanienne.
Le commerce équitable débouche sur la durabilité écologique
KCU s’investit fortement pour une certification bio des coopératives de base, notamment pour lutter contre le changement climatique. Le Fonds de Partenariat (info en néerlandais) des Wereldwinkels Oxfam a investi en 2015 dans le programme de certification pour 20 coopératives.
Par ailleurs, KCU distribue également à ses producteurs de petits poêles à cuisiner qui consomment moins de bois. Ceci permet d’abattre moins d’arbres dans la région de Bukoba. Une mesure de plus pour aider la Tanzanie à limiter les conséquences du changement climatique.
KCU & Oxfam
- KCU et Oxfam ont une longue histoire commune. Nous achetons leur café robusta de Tanzanie depuis 1990 déjà.
- Bien que la KCU soit une référence en Tanzanie depuis 1984 déjà, des partenaires tels qu’Oxfam Fair Trade demeurent indispensables pour cette organisation de coopératives. Grâce à des contrats à long terme, il leur est possible d’évaluer la quantité de café qu’ils pourront vendre. Ainsi, leurs producteurs savent à l’avance quelle quantité ils devront fournir. Et c’est cette certitude qui les empêche de vendre leur café moyennant des prix ridicules à des acheteurs de mauvaise foi actifs dans cette région. Ils revendent ces cafés sur les marchés internationaux.